Alcide Djédjé (ex-membre du FPI) créé son parti et annonce une prochaine adhésion au RHDP.

Alcide Djédjé (ex-membre du FPI) créé son parti et annonce une prochaine adhésion au RHDP.

Ilahiri Alcide Djédjé (né en 1956) est un diplomate ivoirien qui a été représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des Nations Unies de 2007 à 2010. Il a été remplacé par Youssoufou Bamba .

Djédjé est diplômé de l’Ecole Nationale d’Administration d’ Abidjan et de l’Institut d’Etudes Politiques de l’ Université Lumière Lyon 2 . Il a occupé des postes au ministère des Affaires étrangères ivoirien de 1987 à 1994. Il a été premier secrétaire et consul à l’ambassade ivoirienne en Afrique du Sud de 1994 à 2000, puis est retourné au ministère des Affaires étrangères en qualité de directeur adjoint des privilèges et immunités diplomatiques. occupant ce poste de 2002 à 2005.

En janvier 2005, Djédjé a été nommé conseiller spécial du président Laurent Gbagbo . Après deux ans à ce poste, il est devenu représentant permanent auprès des Nations Unies, présentant ses lettres de créance le 11 janvier 2007
Alcide Djédjé, ex-ministre des Affaires Etrangères de Laurent Gbagbo a présenté ce mardi son mouvement « Concorde » (Congrès pour la consolidation de la République et le Développement). Il s’agit d’un parti politique, comme cela a été annoncé dans le manifeste diffusé par voie de presse. L’ex-membre du Front populaire ivoirien (FPI) veut consolider la République et prendre le temps de faire la réconciliation nationale. Pour le Diplomate, « concorde est une interpellation, une révolte douce, mais très profonde contre les divisions de toutes sortes, ethniques et religieuses notamment.

Dans une salle feutrée d’un établissement hôtelier abidjanais, des anciens cadres du Front populaire ivoirien (FPI) et des ex-membres de la « Galaxie des jeunes patriotes », se sont engagés à faire la politique autrement. Face à la presse nationale et internationale, Alcide Djédjé s’est voulu sans équivoque. « Nous voulons mettre une dose d’humanisme dans la politique en Côte d’Ivoire » a-t-il déclaré. Et si leurs premiers pas sont hésitants, la volonté de passer à un autre cap de la politique est perceptible chez les militants et les sympathisants de Concorde.

« D’autres directions, d’autre voies nous sont offertes, mais nous pensons que ces voies nous conduisent vers le chaos », a expliqué Alcide Djédjé pour donner les motivations qui l’ont poussé à former un parti politique. Continuant sur sa lancée, le Directeur des relations multilatérales au Ministère des Affaires Etrangères, ajoute « l’activité politique en Afrique ne doit pas toujours aboutir aux conflits armés ».

« Nous ne voulons plus être des intermédiaires discrets » soutient-il. Raison pour laquelle, il veut calquer le système politique suisse que l’on nomme la démocratie de concordance. « Ce système de concordance a pour avantages de cultiver le consensus politique si nécessaire dans cette Suisse multilingue et diverse », a-t-il affirmé. Pour atteindre le niveau de la nation helvétique, il faudra, selon Alcide Djédjé, « franchir de gros obstacles structurels qui sont les ethnies et les religions ».

M. Djédjé recommande à la classe politique ivoirienne de donner l’exemple en étant elle-même intégrée pour être à la pointe du combat vers la tolérance et l’amour, seuls gages pour la préservation d’un climat politique paisible et serein suceptible d’attirer plus d’investissements. « Pour bien montrer l’exemple nous allons adhérer au RHDP », a-t-il souligné.

Concorde, dont la date de lancement officiel sera bientôt connu, a pour Secrétaire général Wachard Kédjébo et Koné Largaton Mamadou, anciens membres des « Jeunes patriotes », mouvement proche de l’ex-Président Laurent Gbagbo.

Write a Comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *