Dembélé offre le nul au Barça

Dembélé offre le nul au Barça

Par Antoine Donnarieix
© Fournis par Newsweb




Longtemps accrochée voire soporifique, le choc entre l’Atlético et le Barça se termine sur un match nul (1-1). Entré en jeu, Ousmane Dembélé s’est mué en héros barcelonais. 

Atlético de Madrid 1-1 FC Barcelone

Buts : Diego Costa (77e) pour l’Atlético / Dembélé (90e) pour le Barça.La critique, voilà une chose qu’Ousmane Dembélé connaît. Sous le feu des projecteurs avant ce choc de la Liga, le Français a démarré cette rencontre sur le banc sans broncher. Sans broncher non plus au moment où Ernesto Valverde fait rentrer Rafinha à la place d’un Sergi Roberto touché aux ischio-jambiers. Sans baisser la tête au moment où l’Atlético ouvre le score et pense tenir la victoire, puis la tête haute au moment d’accueillir Luis Suárez dans ses bras après avoir égalisé à la dernière minute du temps réglementaire. Et voilà Ousmane Dembélé homme du match. Le football va vite. Très, très vite.

La parade des gilets jaunes

Si l’Argentine n’avait des yeux que pour le match le plus continental de son histoire, Lionel Messi était quand à lui loin de toute cette ferveur ambiante. Concentré, le leader blaugrana serre la paluche de Koke pour initier un virage de taille dans la connaissance du vainqueur de la Liga 2018-2019. De fil en aiguille, ce gros enjeu cache sous sa carapace une grosse tension. Titulaire au sein du milieu de terrain concocté par Valverde, Arturo Vidal ne tarde pas à envoyer ses premiers tampons. Que ce soit sur les rocs Jan Oblak ou Lucas Hernández sous les yeux d’un Simeone au regard de Méduse, le Chilien trouve à qui parler.




Dans une rencontre où chaque mètre gagné compte, le Barça ne veut pas reculer sous la pression exercée par les Colchoneros et use de tous les artifices pour contenir les poids lourds adverses. Un vrai barrage dans le but de faire face à l’ordre établi et exprimer sa pensée, matérialisée par des permutations entre jeu court et jeu long où Marc-André Ter Stegen, transformé en libéro, sert de point d’équilibre. Une stratégie non-payante, puisque le seul réel frisson de la première période est un tacle défensif maladroit de Gerard Piqué, proche de tromper son propre portier. Blessé, Sergi Roberto prend de l’avance et rentre aux vestiaires pour s’extirper de la purge.

Diego Costa redémarre la machine

Dans cette série de contacts qui alternent entre le rugueux et l’imaginaire, Arthur est le premier à mettre la défense madrilène à rude épreuve d’une puissante frappe à ras de terre, mais le béton madrilène est armé. En guise de réponse, l’Atlético passe tout proche d’une ouverture du score suite à un tacle de Diego Costa pour suivre la percée d’Antoine Griezmann. Et ensuite ? Une nouvelle bascule dans la parodie, d’abord suite à une bisbille entre Umtiti et Costa qui prend cinq bonnes minutes avant de se régler, puis une main involontaire de Vidal que l’arbitre déjuge avec l’aide de ses assistants en régie. Un moment de stress opportun pour Diego Costa afin de placer sa tête sur le corner de Griezmann et marquer en Liga après neuf mois d’abstinence (1-0, 77e). Tout semblait huilé, coordonné dans cet Atlético si parfait tactiquement. Enfin, presque parfait : entré en jeu dix minutes avant, Dembélé éteint le Wanda Metropolitano d’un crochet et d’une frappe entre les jambes d’Oblak (1-1, 90e). Fin de la polémique.

Atlético de Madrid (4-4-2) : Oblak – F.Luis, L.Hernández, Savić, Arias – Lemar (Vitolo, 64e), Saúl, Rodrigo, Koke – Griezmann, D.Costa (Correa, 80e). Entraîneur : Diego Simeone.

FC Barcelone (4-4-2) : Ter Stegen – Jordi Alba, Umtiti, Piqué, Semedo – Vidal (Malcom, 85e), Busquets, Arthur (Dembélé, 79e), S.Roberto (Rafinha, 46e) – Messi, L.Suárez. Entraîneur : Ernesto Valverde.





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